• Bonne année !

     

    Je vous souhaite à tous une excellente année 2014 et quoi de mieux pour passer à l'année suivante que d'accompagner mes voeux de l'homme le plus sexy de l'année 2013 d'après le magasine People (Adam Levine, chanteur de Maroon 5 bien sûr)!

    J'espère que tous vos souhaits se réaliseront et que cette année à venir sera pleine de beaux mâles, d'inspiration (pour moi et ceux qui écrivent en général) et bien sur de yaoi ! Et évidemment l'habituel trio : santé/amour/argent toujours d'actualité.

     

    Je vous embrasse très fort.


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  • Le pourquoi du comment du boudin

     

    Titre très évocateur pour un article qui va principalement consister à me plaindre auprès de tous les yeux attentifs qui voudront bien lire cet article dépourvu d'intérêt. Je ne cherche pas tellement à me justifier ; d'une part parce que j'estime qu'en tant qu'auteur et propriétaire de ce blog je suis libre de faire ce que je veux, et de l'autre parce que ça ne sert à rien ; mais ça fait du bien de raconter sa vie une fois de temps en temps.

     

    Voyez-vous tout va plutôt bien si on met de côté la surcharge de travail et le début de l'hiver qui me déprime au plus haut point, (vivement la neige ça au moins ça me met de bonne humeur) mais il y a comme une vague de déprime chez mes proches ce qui fait que je suis très solicitée. Oui, comme si c'était une raison de se plaindre !

    Voici la liste des principaux évènements qui contribuent largement à ma morosité du moment :

    La grand-mère de ma meilleure amie est morte la semaine dernière.

    Ma soeur s'est faite larguer alors qu'elle était à trois jours de fêter ses 30 ans (ce qui la déprimait déjà bien assez comme ça).

    Mon copain est chomâge depuis un mois, il n'en peut plus de ne rien faire, squatte chez moi assez souvent (ce qui est adorable et génial mais me laisse moins de temps pour écrire) et déprime -lui aussi- à fond.

     

    Bref, l'hiver c'est nul.

    Il fait froid, je rentre du boulot crevée avec juste une envie : faire la loque devant des séries ou des émissions débiles ou, à la limite, jouer à la console quand j'ai le courage de me lever pour aller chercher la manette. J'écoute les chansons de Starmania, principalement Le monde est stone et il faut avouer que ce ne sont pas les plus marrantes qui ait été créées, l'autre jour j'ai regardé 7 vies (avec Will Smith) et pleuré 20 minutes comme les cinq premières fois où je l'avais vu (je suis émotive, oui, et alors?).

    La joie de vivre incarnée depuis quelques temps ! 

    Si toi aussi tu baigne dans cette atmosphère follement gaie, petit cadeau :

    (oui, une variante, j'en ai eu marre de la version aigue xD)


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  • Bonjour, ceci est un OS que j'ai écrit dans le cadre du forum d'écriture Plume Noire, le thème était "Les bonbons".

    Au début j'étais partie sur quelque chose de complètement différent, une histoire avec un buffet de bonbons mais je bloquais. Et puis ça m'a prit d'un coup, j'ai reommencé à zéro avec une nouvelle idée en tête et j'ai tout écrit en une heure !

    Je vous préviens c'est pas très joyeux !

     

    Les crocos - OS

     

                   « Tu veux un bonbon ? »

                    Ce sont les derniers mots qu’il a prononcés. Et c’est à moi qu’ils étaient adressés.

     

                    Damien et moi on était amis depuis le primaire. Je me plais à penser qu’une complicité aussi forte que la nôtre c’est très rare ; on se connaissait par cœur, depuis toujours ou presque. Parfois il me lançait un regard complice et alors je savais qu’il pensait exactement la même chose que moi et qu’on n’avait pas besoin de mots pour s’exprimer.

                    En cas de coup dur on savait qu’on pouvait compter l’un sur l’autre comme avant que ses parents divorcent : ils passaient leur temps à se disputer. Ils le faisaient la nuit quand ils pensaient que Damien dormait mais la plupart du temps ce n’était pas le cas ou alors ils criaient tellement fort que ça ne l’était plus. A cette période ça lui est arrivé plusieurs fois de faire le mur pour se réfugier chez moi. Je lui avais juré que ma fenêtre lui serait toujours ouverte et c’était le cas. Il se faufilait dans ma chambre et tâtonnait jusqu’au lit ; il était venu tellement de fois qu’il n‘avait de toute façon pas besoin de lumière pour se repérer ; j’étais réveillé par le poids de son corps à côté du mien. Quand j’ouvrais les yeux il était là, la Lune faisait ressortir le fait que son regard était brillant de larmes mais je ne faisais jamais aucun commentaire. Je crois qu’il n’y a que devant moi qu’il se laissait aller. Peut-être justement parce que je ne lui disais jamais rien ; je ne le prenais pas dans mes bras pour le consoler, je restais simplement comme ça à le regarder dans les yeux jusqu’à ce qu’il se calme. Et lui il pleurait silencieusement jusqu’à ce qu’il ait versé assez de larmes. Quand il était apaisé, il s’endormait et seulement là je me permettais de retrouver Morphée moi aussi.

    Quand mon grand-père est mort il a séché les cours pour venir à l’enterrement. Quand il est arrivé je me suis jeté dans ses bras et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps sur son épaule. Son T-shirt était trempé et plein de morve mais il s’en fichait, il passait sa main dans mon dos en me chuchotant qu’il était là, qu’il serait toujours là.

     

    Mais y a surtout eu des moments heureux, des tas de moments heureux. Des délires que personne d’autre ne comprenait, des tas de bêtises faîtes à deux, des tas d’anniversaires qu’on avait fêtés ensemble (on avait qu’une semaine d’écart), des tas de secrets qu’il n’avait confiés qu’à moi…Et des tas de secrets que je n’avais confiés qu’à lui. Mais y en a un que je n’ai jamais osé lui dire, et le pire, c’est que je n’aurais plus jamais l’occasion de le faire…

     

    Bon sang, j’arrête pas de revivre la scène…elle est gravée dans ma mémoire, je la revis jour et nuit inlassablement. Je le revois ranger sa valise dans le compartiment du bus, embrasser sa mère tout en levant les yeux au ciel parce que c’était la honte de faire ça devant tout le monde mais qu’elle avait insisté…et s’approcher de moi en souriant. Un sourire à tomber. Je le taquinais des fois avec son sourire colgate, il disait que j’étais jaloux mais c’était faux. Mon cœur ratait un battement à chaque fois qu’il m’était adressé ce sourire et pour rien au monde je ne lui aurais enlevé.

    L’excitation se lisait dans ses yeux et je parie que les miens arboraient la même expression alors qu’il me demandait : « Prêt pour le grand voyage ? » Avec un sourire complice je lui répondais que j’étais plus que prêt.

    On était censés partir en Italie, c’était un voyage scolaire. Déjà rien que ça en soi c’était super ; mais c’était encore mieux parce qu’on était tous les deux. Damien et moi on n’était pas dans la même classe cette année mais toute la promo partait et on s’était mis dans la même chambre à l’auberge. Pour être surs d’être à côté dans le bus on avait doublé quelques élèves dans la queue, et le trajet avait commencé. On devait rouler toute la nuit, mais on n’est jamais arrivé à destination…

    Il devait être à peu près deux heures du mat’ et la plupart des gens dormaient mais pas nous. Damien avait allumé son iPod et on avait chacun un écouteur dans l’oreille ; on se laissait bercer par Seether. Il regardait dehors et moi j’observais son visage dans le reflet de la vitre, ses cheveux un peu longs lui en cachait une partie et ses magnifiques yeux noisettes avaient l’air ailleurs. Les premières notes de Fine again se firent entendre et il se retourna pour me faire un léger sourire parce qu’il savait que c’était ma préféré. Il a farfouillé dans sa poche, il bataillait à cause de la ceinture et du jeans slim qu’il portait mais enfin il a réussi à s’emparer du sachet et d’un air victorieux il m’a demandé : « Tu veux un bonbon ? » C’était des crocodiles Haribo, mon pêché mignon. Il savait que je ne pouvais pas refuser alors sans même attendre ma réponse il me l’a mis dans la main.

    D’un coup on a ressenti une grosse secousse, j’ai pas eu le temps de comprendre, ni même de dire quoi que ce soit ou d’avoir peur. Le bus est sorti de la route. Il s’est renversé. Je me suis cogné la tête au siège devant moi et j’ai perdu connaissance…Plus tard j’ai appris que le chauffeur s’était endormi.

    Quand je me suis réveillé tout était sans dessus dessous, il y avait du sang de partout et j’entendais des gens pleurer ou gémir. Un des élèves avait réussi à trouver son téléphone et était en train d’appeler les secours. J’étais écroulé sur Damien, je me suis relevé péniblement. J’étais vaguement conscient que la matière poisseuse qui dégoulinait de mon front était du sang mais si j’étais réveillé et lucide j’imagine que le traumatisme crânien ne devait pas être si grave. « Dam’s ? » Il était encore inconscient, tant bien que mal je retirai ma ceinture et parvins par je ne sais quel miracle à me mettre debout. Ma tête tournais beaucoup et j’avais mal mais je voulais m’assurer que Damien allait bien. Je détachai aussi sa ceinture et le hissai difficilement pour qu’il soit allongé dans une posture un peu plus confortable. Je le secouai un peu, je l’appelai plusieurs fois mais ne décelai aucune réaction. Inquiet j’essayai de trouver une respiration, un souffle, un mouvement du ventre, une pulsation…mais Damien n’était pas inconscient, il était mort.

     

    Le choc m’avait fait perdre connaissance une seconde fois et je me réveillai à l’hôpital. Ma mère était là, ses yeux étaient rouges et cernés, je crois qu’elle avait beaucoup pleuré mais à ce moment-là la seule chose qui m’importait c’était Damien.

    Je n’ai rien dit pendant des jours. C’était tellement inimaginable que je n’arrivais même pas à verser une larme. Un monde sans Damien ça ne pouvait pas exister, pourquoi est-ce que le soleil continuait de se lever tous les matins, ça n’avait plus le moindre intérêt. Quand j’ai quitté l’hôpital l’infirmière m’a tendu les affaires que j’avais en arrivant, il y avait mon téléphone portable et les vêtements que je portais le jour de l’accident.

     

    Je les avais posés sur mon lit, depuis ma chaise de bureau je n’arrêtais pas de les fixer. Ma mère m’avait demandé de les jeter. Je lui avais dit que c’était fait mais je n’avais pas pu m’y résoudre…je m’emparai du pull et le serrai contre mon visage. Quelque chose de dur sous mes doigts m’interpella, curieux je retournai l’habit pour y trouver…le bonbon. Celui que Damien m’avait donné juste avant de mourir, il s’était collé au tissu. Pour la première fois depuis l’accident une larme s’échappa de mes yeux.

     

    L’enterrement avait été un terrible moment à passer. La seule épaule sur laquelle je voulais me laisser aller était en train de descendre dans une boîte en bois. Je n’avais toujours pas dit un mot. Mes parents étaient très inquiets mais qu’est-ce que j’y pouvais ? Ils n’auraient pas compris si je leur avais dit que Damien était ma seule raison de vivre, qu’il me complétait, que sans lui je n’étais plus rien et qu’il était mon âme sœur…

    Mais finalement j’avais ouvert la bouche pour demander à Louise (la mère de Damien) : « Est-ce que je peux voir sa chambre ? » Elle avait hoché la tête et sourit tristement. Son regard était vide, on se comprenait d’une certaine façon parce qu’elle aussi avait perdu sa raison de vivre.

     

    J’ouvrai la porte tout en sachant pertinemment que remettre les pieds dans cette pièce allait faire remonter trop de souvenirs. Je ne supportais même plus ma propre chambre tant elle était imprégnée de sa présence…

    Le lit était défait, une sale habitude qu’il n’avait jamais perdue malgré les reproches de sa mère. Masochiste, je m’allongeai dans les draps froissés et reniflai son odeur. Tout était trop vivace, comme s’il était encore là. Je m’attendais à le voir enjamber le rebord de la fenêtre d’une seconde à l’autre avec son sourire moqueur et me dire que c’était une sale blague qu’il me faisait…

    J’ouvrai le tiroir de la commode. Dedans, il y avait des photos, un porte-clés, des biscuits, un livre de Ray Bradburry avec un marque-page inséré vers la moitié et un petit carnet noir qui ne me disait rien. Par curiosité j’y jetai un coup d’œil, je me rendis assez vite compte que c’était un journal intime. Sauf qu’à ma connaissance Damien n’avait jamais eu de journal intime…

    Je feuilletai quelques pages, me sentant à la fois coupable de violer son intimité et trahi qu’il ne m’ait jamais rien dit. Mais rapidement je compris pourquoi il s’était tu…ça ne parlait que de moi. Des petits détails qu’il avait remarqué, des blagues que j’avais faites et qu’il avait trouvé drôles, de ce que j’avais porté tel ou tel jour et qui m’avait particulièrement mit en valeur d’après lui, de comment telle ou telle fille m’avait regardé et comme il était soulagé que je sois trop naïf pour m’en apercevoir…mais ce n’était pas de la naïveté, espèce d’abruti, c’était parce que personne d’autre que toi ne m’intéressait…de son amour pour moi…bon sang, il était amoureux de moi ! Il n’y a que dans mes rêves les plus fous que j’osais l’imaginer et là…

    D’un coup je me sentais submergé et les larmes que j’avais contenues ces derniers jours semblèrent vouloir sortir toutes en même temps. Je n’arrivais pas à croire que mes sentiments étaient partagés et que ni lui ni moi n’avions osé nous déclarer…

    C’était du gâchis…on aurait pu vivre tellement de choses ensemble…Je continuais ma lecture et me rendais compte qu’en fait, on avait déjà vécu des tas de choses ensemble, des choses qui me faisaient passer du rire aux larmes au fil des pages et des souvenirs évoqués.

     

    Quand j’arrivai à la fin, je ne pus retenir un sourire tandis que je lisais les dernières phrases qu’il avait inscrites : Pour le trajet en bus j’ai acheté des crocos, Thomas adore les crocos et moi, j’adore lui faire plaisir et voir ce merveilleux sourire qu’il n’adresse qu’à moi. Franchement, il a pas à être jaloux du mien, le sien est juste parfait. En plus moi je triche, j’ai eu un appareil ! Dans le bus je pourrais poser ma tête sur son épaule et faire semblant de dormir en écoutant du Seether, en ce moment j’écoute que ça. C’est à cause de lui, depuis qu’il m’a dit que Fine again était sa chanson préférée…j’ai vraiment hâte d’être dans ce bus !


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  • Cadeau !

     

    Elle me l'a fait il y a quelques temps déjà mais j'avais complètement oublié de le mettre sur le site donc...voilà un magnifique montage que m'a fait Ven (elle essayait de me soudoyer pour qu'IHL avance plus vite ahah) !

    Merci beaucoup V !

    Cadeau !


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  • Ma puce,

    Je t'écris cette lettre car c'est le seul moyen que j'ai pour te parler. Je sais que tu ne dois pas comprendre, tu es encore si petite. Sache que si ça ne tenait qu'à moi tu serais auprès de moi et nous pourrions laisser libre cours à notre chagrin au lieu d'être envahit par la colère et un profond sentiment d'injustice.

    Je sais bien que légalement tu n'as jamais été ma fille, tu étais la sienne. Mais dans un monde un peu moins égoïste tu aurais pu être la nôtre.

    Tu ne comprends pas et c'est bien normal. Ces considérations juridiques sont bien au delà de ce que ton petit esprit encore trop jeune peut appréhender. Nous ne t'avons appris que l'amour et ses lois sont bien plus simples que celles des hommes. Malheureusement ce sont ces dernières qui gouvernent et elles ne m'ont pas permis de te préserver.

    En prétextant protéger les enfants, on ne fait que limiter leurs droits et te voilà pauvre petite Elise séparée de moi ton papa...car je suis ton papa quoi qu'ils en disent. Je t'ai connue alors que tu n'étais encore qu'un petit tétard et je t'ai vue grandir, j'ai changé tes couches, je t'ai donné le biberon, j'ai veillé la nuit quand tu étais malade, supporté tes cris incessants quand tu faisais tes dents, accompagné tes premiers pas, pleuré pour ton premier jour d'école, soigné tes bobos, conservé tes gribouillages et tes horribles sculptures en pâte à modeler comme autant de petits trésors...Qui sont-ils après ça pour me dire que je ne suis pas ton père? Qui sont-ils pour nous juger?

    Tu avais deux papas qui t'aimaient et qui t'apportaient un équilibre. Comme si la perte du premier ne suffisait pas ils t'ont arrachée à moi. Je n'oublierais jamais le regard rempli de larmes et d'incompréhension que tu m'a jeté alors qu'ils t'emmenaient. Impuissant, je ne pouvais rien faire à part te regarder t'éloigner submergé par le désespoir. Après l'avoir perdu lui, je te perdais toi, mon enfant, mon trésor, la prunelle de mes yeux et ma seule raison de vivre.

    J'ai sincèrement pensé à mettre fin à mes jours mais alors tu aurais vraiment été seule et je refuse de t'abandonner. Je refuse d'abandonner. Je me battrais jusqu'à ce qu'ils reconnaissent que je suis ton père et que j'ai été et serais un bien meilleur père que la plupart des hommes ne le seront jamais.

    Après la dure épreuve que nous venons d'endurer ne méritons-nous pas d'être heureux?

    Je suis sûr que de là-haut daddy est triste, tellement triste que s'il n'était pas déjà mort il en mourrait de chagrin.

    N'oublie jamais à quel point je t'aime poussin, à quel point daddy t'aimait lui aussi et continue à le faire là où il est.

    J'espère chaque jours que les choses vont changer pour nous et quoi qu'il arrive je dédierais ma vie ; et ce jusqu'à ma mort s'il le faut ; à tenter de nous réunir et de faire en sorte que celà n'arrive plus jamais à d'autres familles.

     

    Ton papa qui t'aime plus que tout.

     

     

    Venom a créé un groupe facebook où elle propose à chaque auteur qui le souhaite "d'apporter sa pierre à l'édifice" en écrivant une lettre où un petit texte pour soutenir la cause homosexuelle. Voici ma contribution.

    Rejoindre le groupe : Straight author for gay rights.


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